dimanche 4 septembre 2022

Doctor Strange in the Multiverse of Madness, de Sam Raimi (2022)

 
Etats-Unis, 2022
Réalisation : Sam Raimi
Scénario : Michael Waldron
avec : Benedict Cumberbatch, Elizabeth Olsen, Rachel McAdams, Chiwetel Ejiofor, Tilda Swinton, Benedict Wong, Paul Bettany, Xochitl Gomez, ...


De quoi ça parle ?


Le Docteur Strange se trouve confronté à une infinité de réalités parallèles, des versions plus ou moins maléfiques de lui-même, des personnages issus d'autres franchises Marvel (salut professeur Xavier !) et compagnie.
Apparemment lui et ses versions posent de grands dangers au multivers dans son ensemble. Mais il ne faut pas oublier que Wanda Maximoff, la Sorcière Rouge, pourrait chercher à retrouver des versions parallèles de ses enfants.



Et c'est comment ?


Le logique : - Au niveau du scénar ? Evidemment c'est complètement pété. Chez Marvel, on continue d'insister pour nous dire que la réalité est fluctuante et qu'il faut qu'on arrête d'essayer de tout voir pour comprendre la logique interne. Y'en a plus et ils nous emmerdent.




Dont acte, je vais me calmer un peu sur le rythme de visionnage de leurs conneries.

Le sensitif : - Visuellement par contre... Hé ben on a donné un gros gros budget à Sam Raimi pour qu'il fasse joujou avec, et on a bien fait. Il s'éclate avec des trucs psychédéliques, des trucs gore, des trucs marrants. Pour faire plaisir aux fans, on a un petit cameo de Bruce Campbell, et ça fait toujours plaiz'




En vrai on passe un bon moment devant ce film.

Checklist


Oui : oui mais

On peut jeter un œil ?




2 commentaires:

  1. J'ai été affligé par la misère des ficelles scénaristiques : Maximoff qui se trahit en prononçant le nom de America Chavez alors qu'elle affirmait ne pas la connaitre 3 secondes avant, Strange disant se méfier de Mordo comme de la peste mais après un bon gros calin que ce dernier lui fait, il accepte de boire un thé avec lui. Fatale erreur puisque le thé est drogué. Non, diiiingue !!!!
    Wong se prend un méga pain dans la tronche qui l'envoie valdinguer de l'autre côté du fond vert. Il disparaît du film un bon moment pour réapparaître fin prêt pour la baston finale.
    J'ai été désespéré par la petitesse des enjeux dramatiques : en gros une méchante sorcière veut dominer le multiverse pour pouvoir continuer à jouer à la maman avec deux pré-ados uniquement préoccupés de manger des glaces en regardant "Blanche Neige et les 7 nains", la version de Disney bien sûr. Le doute n'est plus permis, la firme à la souris veut des spectateurs totalement régressifs qui ne consomment que du Disney.
    J'ai surtout été triste de voir que Raimi filmait ses acteurs comme des plots de travaux publics à chaque fois qu'ils avaient un peu de texte à débiter. En encore plus désolé en découvrant le caméo final, signe du peu d'estime que Raimi a pour son film et du sort qui est réservé au public aujourd'hui. Grande lucidité mais aussi grand cynisme de sa part.
    On n'est pas loin du champs de ruine.

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  2. J'ai tenu 32min et 09 s tant la nullité est de mise, mais diantre, que fait sam raimi ici ? beh il paye les études de ses enfants !!

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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.