États-Unis, 1993
de Harold Ramis
avec : Bill Murray, Andie MacDowell, Chris Elliott, ...
De quoi ça parle ?
Phil s'apprête à passer une mauvaise journée. Présentateur météo à la télévision locale de Pittsburgh, il doit aller faire un reportage sur la tradition débile de checker le 2 février si une marmotte voit son ombre, ce qui doit indiquer si l'hiver durera encore 6 semaines. Il le fait chaque année et déteste ça comme il déteste les gens en général.
Le pire c'est qu'il va revivre cette journée encore et encore.
Et c'est comment ?
Le retardataire : - Je ne fais pas partie des gens pour qui c'est un film culte, pour la simple et bonne raison que je suis le seul mec né dans les années 80 à ne pas l'avoir vu avant les années 2010. Mais force est de reconnaître que c'est un excellent film.
Le mortel : - On se prend à se demander ce qu'on ferait de tout ce temps recyclé quasi à l'infini. Il semble que Phil, après avoir profité de son "avantage" comme un gros connard, en profite pour s'améliorer personnellement.
Le mystique : - C'est pour ça que ce film a une résonance particulière pour les religieux. Les bouddhistes en particulier peuvent y voir une allégorie de la réincarnation visant à la pureté. Sous des dehors de comédie, Un jour sans fin est aussi un conte philosophique pas dénué de profondeur.
Le rationnel : - Mais pourquoi ? Qui ? Quand ? Pourquoi ça commence, pourquoi ça se finit ?
- Toutes ces questions sont laissées en suspens par les scénaristes. Et avec raison, pour ne pas détourner l'attention du vrai propos du film.
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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.