États-Unis, 1996
Réalisation : Baz Luhrmann
Scénario : Baz Luhrmann et Craig Pearce d'après la pièce de William Shakespeare
avec : Leonardo DiCaprio, Claire Danes, John Leguizamo, ...
De quoi ça parle ?
Verona Beach, Californie. Les familles Montaigu et Capulet sont en conflit depuis des générations. Mais lors d'une teuf, Roméo Montaigu et Juliette Capulet vont tomber amoureux au premier regard.
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| Roméo et ses drougs |
Et c'est comment ?
L'encyclopédiste : - On a déjà vu des réadaptations de l'histoire de Roméo et Juliette à l'ère moderne (West Side Story en tête), ainsi qu'à énormément d'autres sauces tant le concept de l'amour impossible entre deux membres de familles/clans/bandes/tribus/planètes ennemies est un cliché universel, déjà peu original à l'époque de l'auteur d'origine.
Le challenge ici était de coller au plus près de la pièce de Shakespeare, en gardant de longs dialogues d'origine, tout en donnant au film une esthétique de film d'action des années 90. Et ça marche !
L'esthète : - Ça marche sur le décalage permanent. Décalage entre la langue anglaise archaïque et les chemises à fleur. Décalage quand on voit des loubards brailler des décasyllabes en défourraillant avec des gros guns.
Ca marche surtout parce que tout le monde surjoue à 200%. Tout est extrême, exagéré. Seule Juliette (Claire Danes) semble évoluer à une allure normale telle une nymphe flottant sur un nénuphar.
Le toxico : - Houlà ça va plus là, les nymphes et les nénuphars, faut se calmer un peu. Mais c'est vrai qu'on dirait qu'elle est la seule à avoir fumé des gros pétards dans un film où tout le monde est à fond de coke au petit déj'.
Note globale : 4/6
L’œil du pervers : 2/6
Test de Bechdel : 2/3
Drag-queen : 1
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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.