dimanche 14 novembre 2021

Sept ans de bavardage

 
Non, elle ne vous laissera pas regarder dessous
 
Bah voila.
Ça fait sept ans que je bafouille sur ce blog, et c'est l'heure du grand numéro d'autocongratulation.

Ou d'autocritique.

Par exemple, ça fait sept ans que je suis sur la plateforme Blogger, que je conchie tout comme sa maison mère Google. Je me débats dans ses changements d'interface et j'ai toujours pas passé le pas vers une solution alternative. Tout ça parce que je suis une grosse feignasse qui préfère regarder des merdes estampillées Marvel que de bouger son petit cul rouillé de quasi-quarantenaire sédentaire.

Autre exemple, je pourrais déplorer le manque d'ambition littéraire et critique des mes articles, généralement jetés d'un trait, à peine relus, et postés là pour ma simple satisfaction nombriliste de xenial piégé dans un monde numérique néo-colonial.

On pourrait aussi trouver que le temps passé à regarder des films ou à écrire dessus serait mieux occupé à préparer l'auto-organisation des classes laborieuses et à apprendre des compétences utiles dans le monde d'après l'inévitable effondrement du capitalisme (que ce soit par les efforts coordonnés du prolétariat ou, plus probablement, par son implosion sous le poids de ses contradictions internes). Vous savez faire du feu sans briquet ni allumettes (ni capote), vous ? Moi non. Alors vous pensez bien que construire une maison ou faire pousser à manger, c'est loin des compétences de mon CV.

Quoi qu'il en soit, à priori je continue, tant bien que mal, à poster sur ce blog, et même à éviter la plupart du temps d'en faire un défouloir aigri de mes haines recuites. M'enfin de temps en temps, se vautrer dans l'autodétestation ça fait un peu de bien. Et puis c'est moins dangereux que de la faire vraiment, cette putain de révolution qui serait nécessairement sale et violente, malgré tous les beaux idéaux qui la sous-tendraient et qui en seraient irrémédiablement flétris à jamais.

A bientôt sur cette page. Love, kiss, et licorne en string.

L'auteur de ces lignes pissant sur Blogger (allégorie)




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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.