États-Unis, 1984
Réalisation : Steven Spielberg
Scénario : Willard Huyck, Gloria Katz, George Lucas
avec : Harrison Ford, Kate Capshaw, Ke Huy Quan, ...
De quoi ça parle ?
Une transaction se passe mal dans un cabaret à Shanghai et s'ensuit une sarabande ininterrompue d'aventures dangereuses, maléfiques et indiennes.
Et c'est comment ?
Le dépassé par les événements : - Ouah quel rythme ! C'est le Indy que j'ai vu le moins souvent et j'en avais oublié pas mal de détails. En particulier à quel point ça ne s'arrête jamais. Les héros sont en danger de mort à peu près toutes les cinq minutes et ne s'en sortent que pour tomber dans un nouveau danger.
Le pédophobe : - J'avais également oublié que Demi-Lune, le gamin, était présent sur toute la durée du film. À vrai dire, je me souvenais de lui dans la première séquence (assez classe), mais en fait il est là tout le temps et ne sert à rien, à part à avoir un gosse à l'image pour que les enfants s'y identifient, je suppose.
C'est d'autant plus étonnant que franchement, le film est un peu trop impressionnant pour des gosses. Je sais bien qu'on est nombreux à l'avoir vu gamins mais je fais partie d'une génération qui a été entraînée dès son plus jeune âge à des scènes d'ultraviolence, contrairement à la plupart des mouflets de mon entourage.
Le râleur : - Le film n'est pas aussi inférieur aux autres de la série que dans mon souvenir. Cependant, il y a quelque chose que je regrette : il n'y a pas de nazis. Ce sont pourtant des adversaires parfaits pour ce bon Dr Jones.
Le féministe : - Et LE personnage féminin (jamais plus d'un, messieurs, n'abusons pas) réussit l'exploit d'être encore plus cruche que dans le précédent film. Même si, pour le coup, ça colle un peu plus à son personnage. Notons aussi que leur relation est moins problématique que celle qu'Indy a avec Marion Ravenwood dans le premier volet. La scène où ils se tournent autour est d'ailleurs assez sympa.
Le social justice warrior : - Et sinon, vous la trouvez pas un peu raciste, la représentation des asiatiques dans ce film ?
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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.