États-Unis, 1953
Réalisation : Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske
Scénario : Milt Banta, Bill Cottrell, Winston Hibler, Bill Peet, Erdman Penner, Joe Rinaldi, Ted Sears et Ralph Wright
d'après la pièce de J.M. Barrie
De quoi ça parle ?
La jeune Wendy aime raconter à ses petits frères des histoires sur Peter Pan, au grand dam de son père. Mais un jour, Peter Pan lui-même arrive dans sa chambre, à la recherche de son ombre.
Et c'est comment ?
Le gosse : - C'est sympa comme tout. Plein d'aventures, de pirates, d'indiens, de jeux et de sirènes.
L'angoissé : - Mais je ne peux pas m'empêcher d'y voir des tonalités plus sombres. C'est peut-être parce que d'autres adaptations du personnage, par Loisel ou Xavier Mauméjean par exemple, s'avèrent moins youpi tralala que ce dessin animé, mais ce Pays Imaginaire où l'on reste enfant pour la vie ressemble à un piège. Vous vous rappelez l'île aux enfants dans Pinocchio ? Qarth dans A Song of Ice and Fire ? L'île de Circé dans L'Odyssée ?
Il vous fait pas flipper, vous, Peter Pan ?
Le féministe : - Le film se regarde avec plaisir si l'on n'est pas affecté par ce genre de névroses. Et si on fait abstraction du rôle et de l'image des femmes dans ce dessin animé. Traitresses, tentatrices, femme en détresse attendant d'être sauvée... Merci papy Walt.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.