lundi 7 septembre 2015

Vingt-et-une nuits avec Pattie, des frères Larrieu (2015)


France, 2015
de Arnaud Larrieu et Jean-Marie Larrieu
d'après Pattie
avec : Karin Viard, Sergi López, Denis Lavant, Isabelle Carré, André Dussolier, ...


De quoi ça parle ?


Une parisienne à tout crin débarque dans le petit village de Castans suite à la mort de sa mère, qu'elle n'a pas revu depuis 20 ans. Elle va y rencontrer des personnages hauts en couleur, et surtout y rester plus longtemps que prévu suite à un petit contretemps concernant le corps de la défunte.

 

Et c'est comment ?


Le Castansol : - Ça va être un peu difficile d'être objectif pour parler de ce film. Il a en effet été filmé dans des lieux que je connais par cœur depuis ma plus tendre enfance, par des gens que je connais. J'ai arpenté tous les lieux de tournage des dizaines de fois, j'y ai organisé des GN, je me suis baigné aux mêmes endroits. Les figurants sont quasiment tous des copains, de la famille, etc... Et surtout, Karin Viard y joue avec brio Pattie, inspirée d'une vraie personne et bonne copine à moi.
Du coup, me concernant, une partie du plaisir est de reconnaître lieux et personnes au fond de l'image.

Arnaud et Jean-Marie (ouais je les appelle par leur prénom, tavu) ont eu l'extrême gentillesse de projeter leur film presque secrètement et en avant-première mondiale à Castans, sans journalistes, en plein air... Ça a été un très bon moment, vous vous en doutez (pour nous, eux étaient stressés à mort).

C'est un drôle de prénom, J.M.G., non ?


L'obsédé : - Bon, venons-en au film en lui-même. Les frères Larrieu, comme dans tous leurs films, filment extrêmement bien la montagne, et aiment bien mettre leurs acteurs et actrices tout nus. Ici le dénudement sera limité en regard des dialogues extrêmement crus débités par Karin Viard, qui s'amuse bien avec le rôle, sous les yeux dépités d'Isabelle Carré, dont le personnage ne s'attendait pas à ça. C'est un des ressorts comiques du film : Pattie raconte ses histoires de cul tranquillou, au détour de la conversation et tout le monde trouve ça normal, sauf la Parisienne.
Ajoutons quelques péripéties et personnages improbables dans le mixeur et laissons décanter.

Le papa : Bon, du coup décidément, c'était pas adapté pour ma pitchoune de 4 ans. Heureusement qu'elle a dormi.
Le résumeur : - Au final, un agréable divertissement, que je vous encourage à aller voir quand il sortira en salles, dès le 25 novembre.

Cherchez la vraie Pattie

Note globale : 4/6
L’œil du pervers : 3/6
L'oreille du pervers : 6/6
Test de Bechdel : 3/3
Torsion de la géographie locale pour les besoins du film : 3 ou plus



On peut jeter un œil ?








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