France, 1955
de Henri-Georges Clouzot
d'après le roman Celle qui n'était plus de Boileau-Narcejac
avec : Simone Signoret, Véra Clouzot, Paul Meurisse, Charles Vanel, ...
De quoi ça parle ?
Difficile d'en dire beaucoup et de laisser la surprise. Je vais donc juste planter le décor et les personnages principaux :
Une pension privée. Le directeur. Sa femme, dont l'argent sert à faire tourner la boutique. Sa maîtresse, institutrice.
Et c'est comment ?
L'esthète : - Un excellent film, que l'édition Criterion me permet enfin de voir en bonne qualité (après des années de VHS pourrie usée jusqu'à la trame). Une histoire sombre, pleine de détermination glacée et de faiblesses cardiaques, parfois relevée d'une touche d'humour absurde pour déstabiliser le spectateur (Le speaker de la radio qui indique "Vous venez d'entendre : On ne badine pas avec l'amour d'Alfred, de Musset" m'a illuminé ma soirée).
Un passage à spoilers suit, sélectionnez-le pour pouvoir le lire, vous qui connaissez la fin. Et franchement, ne le faites pas si vous comptez voir le film et que vous ne le connaissez pas. Contactez-moi, je vous prête le film et revenez ici après.
Le spoileur : - C'est couillon quand même. Le faux plan est très bien réalisé et est crédible avec alibi et tout. Mais le vrai meurtre, bien que pouvant paraître accidentel, fait suite à la disparition du coupable pendant plusieurs jours, police prévenue et tout et tout. Ils comptaient vraiment s'en sortir comme ça ? A réapparaître genre tiens, j'avais disparu c'est pas grave, je reviens le lendemain de la mort de ma femme pour hériter ? Mpfff. Y'a que ça qui lui fait échapper à la note 6/6, tiens.
Le people : On peut apercevoir dans ce film un tout jeune Jean-Philippe Smet (mais si, ah que Jean-Philippe)
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| Là, juste derrière Simone Signoret |
Note globale : 5/6
L’œil du pervers : 1/6
Test de Bechdel : 3/3
Plan sans accroc : 1
Plan avec accroc : 1
On peut le choper chez Cinema of the World en cliquant sur la crise cardiaque.
Et ça se trouve où ?
On peut le choper chez Cinema of the World en cliquant sur la crise cardiaque.
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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.