France, 2009
de Arnaud et Jean-Marie Larrieu
d'après le roman de Dominique Noguez
avec : Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karin Viard, Sergi López, ...
De quoi ça parle ?
C'est globalement la fin du monde, sans qu'on sache trop pourquoi mais c'est pas le propos. Robinson navigue à vue, en essayant de déterminer ce qui est important pour lui dans la vie qui lui reste à vivre.
Et c'est comment ?
Le voyeur : - Ouais, encore des gens à poil, merci les Larrieu !
Le mélancolique : - J'aime vraiment beaucoup ce film.
Le figurant : - Et c'est pas seulement parce que c'est un film où vous pouvez m'apercevoir fugacement.
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| Tiens, salut la rue Alsace-Lorraine, c'est pas ton meilleur jour on dirait. |
- Non, c'est surtout pour l'ambiance qui s'en dégage : le détachement croissant face à la déliquescence d'un monde, la fuite en avant, le temps qu'il nous reste pour glander dans les bistrots.
Le confiné : - D'ailleurs on sait désormais que c'est une erreur de prévision. En cas de fin du monde, les bars et les restaus sont fermés. Dans ce film on y passe pas mal de temps.
Et la fin du monde devient finalement, comme le dit l'affiche, une source de liberté. Bon, pour l'instant chez nous il faudra d'abord que l'institution policière s'effondre avant que la fin du monde devienne autre chose qu'une prison panoptique.
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| On a déjà vu beauuuucoup plus de flics que ça place du Capitole dans des situations moins graves. |
- Et vous, vous passez du temps avec qui quand on va tous crever ?
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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.