de Coralie Fargeat
avec : Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid, ...
De quoi ça parle ?
Elizabeth Sparkle est une star "vieillissante" (c'est à dire qu'elle a 50 ans). On lui propose d'essayer une substance qui lui permettra, une semaine sur deux, d'être une version plus jeune et plus belle d'elle-même.
Et c'est comment ?
L'intello : - On ne peut pas dire que ce soit subtil. Il y a beaucoup de symbolisme dans le film, et il est enfoncé à coups de marteau pour être sûr qu'on ne risque pas de comprendre de travers le message de la réalisatrice.
Le freak : - D'accord, mais ça n'empêche pas le fim de fonctionner. Le body horror fonctionne à plein régime. Le malaise est bien présent pendant tout le métrage.
- Parfois désamorcé volontairement par une pointe de grotesque, qui finit par faire du bien.
Le féministe : - Parlons-en du message. C'est bien beau de dénoncer le regard de la société sur le corps des femmes. Mais le faire en filmant complaisamment des corps ultra-normés pendant tout le film, est-ce que ça ne nuit pas à l'objectif ?
Le voyeur : - Rholala, mais moi j'aime bien voir remuer des jolis culs à l'écran. Et puis c'est plus vendeur.
- C'est bien ce que je dis.
- Ouais d'accord, Monsieur veut de la pureté idéologique. Mais le cinéma c'est par essence un art du voyeurisme. Profitons-en.
- Je voudrais, avant de finir, parler d'une scène poignante qui ne fait pas appel au registre de l'horreur. C'est cette scène où Lizzie se prépare pour un rencart sans pouvoir échapper à l'image de son autre soi, plus belle. Ce n'est toujours pas une scène subtile mais elle est bouleversante.
Checklist
Plans zénithaux : oui (quasi-systématiques sous la douche)
Jaune d'oeuf : oui
Fist-fucking de dinde : oui
J'ai failli y aller. Le buzz et la scène gore (coups de tête contre le miroir) m'ont refroidi. Enfin, un jour peut-être...
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