de René Laloux
d'après le roman Les Hommes-machines contre Gandahar de Jean-Pierre Andrevon
De quoi ça parle ?
La vie est douce à Gandahar, en harmonie avec une nature adaptée génétiquement.
Quand de êtres métalliques commencent à ravager le pays, le Conseil féminin envoie en reconnaissance un jeune servant.
Et c'est comment ?
L'esthète : - Tous les designs sont de Philippe Caza, et ça se voit. Les décors sont sublimes. Le trait a bien sûr dû être simplifié pour les éléments animés, mais sa patte est présente tout du long. Du coup, les personnages, les machines, tout ce qui est à l'image est vraiment canon.
Le râleur : - Mais parlons de l'animation. Faite au rabais en Corée du Nord, elle n'est largement pas à la hauteur de ce que le scénario demandait. C'est tout raide et tout figé, même pour l'époque. Ça rappelle les heures les plus sombres de Récré A2.
Le doc Brown : - Le scénario, lui, est aux petits oignons. C'est sûr qu'en partant d'un bouquin d'Andrevon, on a une bonne base. Un film qui ne se casse pas complétement la gueule sur un sujet tel que le voyage dans le temps, c'est rare.
- Mais c'est cruellement desservi par les voix, pour la plupart désespérément plates.
Checklist
Nombre maximal de visages sur un personnage : 5
Nombre minimum de têtes sur un personnage : 0
Nombre maximum de seins sur un personnage : 4
Un classique de l'animation française signé Laloux, avec "Les maîtres du temps". Un ovni qui rassemble de l'excellent (décors, scénario, réalisation, ambiance) et du franchement médiocre (animation, voix) c'est tout le côté films d'animation français des années 70-80 : on a de supers idées, un peu d'ambition, mais peu de budget pour arriver à nos fins (comme "Le roi et l'oiseau" notamment). AL
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