jeudi 15 janvier 2015

Mary Poppins, de Robert Stevenson (1964)

États-Unis, 1964
Réalisation : Robert Stevenson
Scénario : Bill Walsh et Don DaGradi, d'après le roman de Pamela L. Travers
avec : Julie Andrews, Dick Van Dyke, David Tomlinson, ...

De quoi ça parle ?


Jane et Michael, les deux enfants turbulents de la famille Banks, ont encore eu raison de leur nurse. Le père, éminent banquier londonien, et la mère, suffragette, n'ont pas le temps de s'occuper d'eux, et cherchent donc une nouvelle nounou. C'est la fameuse Mary Poppins qui répondra à l'appel.

Et c'est comment ?


Le grand gosse : - Ça marche toujours.
Le casting est irrésistible, avec des mentions spéciales pour Mme Banks et le petit dernier.
Je ne me lassais pas de ce film quand j'étais enfant. Aujourd'hui, il me fait encore rire franchement, et ma fille l'adore déjà. Qui peut résister aux pitreries des ramoneurs envahissant une bonne maison bourgeoise anglaise en dansant ?
Et ce passage où les acteurs s'invitent dans un dessin animé ?
Voilà, de toute façon, on m'aura toujours en mettant des chansons dans un film, que voulez-vous ?

L'anarchiste : - Le film tacle au passage des institutions telles que la banque, le capitalisme, et nous montre comment créer un krach boursier avec 2 pence.

L'obsédé : - C'est marrant, quand j'étais gosse, pour moi, Mary Poppins était vieille. La preuve, elle s'occupait d'enfants. Aujourd'hui, force m'est de reconnaître que Julie Andrews est une bien jolie fille. On comprend qu'elle fasse tourner la tête à Bert, l'homme-orchestre/dessinateur de rue/ramoneur/vendeur de cerf-volants.

Note globale : 6/6
Note de l'obsédé : 0/6
Test de Bechdel : 3/3
Scènes de chaos généralisé : 2
Tasses de thé bues au plafond : 5

On peut jeter un œil ?


Pour commencer une bande-annonce faisant passer Mary Poppins pour un film d'horreur.
Et la "the" scène des ramoneurs. Ça me tue à chaque fois..



1 commentaire:

  1. Killer Cherry Tomatoe21 janvier 2015 à 14:52

    La copine de l'anarchiste : Marie Poppins est une énorme critique sociétale et qui montre par l'absurde le non fondé de nos règles et de notre traditionnelle "bien-pensée". L'oncle qui choisit de ne pas travailler pour se marrer toute la journée et quand il se marre, il s'envole et quand il s'arrête, il est triste et redescend dans son fauteuil, excuse moi le grand gosse mais c'est franchement une imagerie poétique dénonciatrice. La sainte nitouche copine du "clochard-ramoneur-homme orchestre-peintre de rue- elle est quand même sacrément pas dans les clous.

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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.