mardi 14 octobre 2025

À bout de souffle, de Jean-Luc Godard (1960)

 
France, 1960
de Jean-Luc Godard
avec : Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo, Jean-Luc Godard, Daniel Boulanger, ...

De quoi ça parle ?


Hein ?




Et c'est comment ?


Le cinéphile intello : - Comme j'étais curieux de voir le nouveau film de Linklater à propos de tournage de ce film, je me suis dit qu'il serait de bon ton d'avoir vu ce classique avant, quand même.

Le cinéphage bas du front : - Hé ben j'ai arrêté le visionnage au bout de vingt minutes, et j'irai pas voir Nouvelle Vague.

- Ah mais non, on va se faire cancel par tout le milieu sérieux du blogging cinéma.

- Non mais c'est bon. Je n'ai rien contre Godard lui-même, mais ses films m'ont toujours fait chier, alors c'est sûr j'ai pas fait d'efforts.
 

 

- Oh non, comme pour Earwig. Mais à ce compte-là mon pauvre ami, il ne te reste plus qu'à chroniquer des Marvel ou des films avec Christian Clavier.

Le féministe : - En plus tu viens de séparer l'homme de l'artiste, ce qui est rigoureusement interdit par les conventions de Geneviève.
 
- Alors déjà pas d'insulte. Et pas de leçon de morale. Je vous emmerde, les petites voix dans ma tête.

- T'en fais pas, on te guérira, on te fera découvrir des films pointus et exigeants, petit à petit.

- De un, j'ai le droit de me faire systématiquement chier devant les petits génies de la Nouvelle Vague. Et de deux, si tu me sors L'année dernière à Marienbad, je te défonce au lance-flammes.
 

 

L'enfant :  - J'ai quand même eu le temps d'entendre Belmondo prononcer le mot "huitante", alors ça m'a fait penser à ma mère (oui). Je me suis dit qu'elle avait dix-huit ans quand c'est sorti, et que si ça se trouve mes parents sont allés voir ça parce que c'était le truc qui déboite du moment, un peu comme moi quand je suis allé voir Fight Club

On peut jeter un œil ?




1 commentaire:

  1. On a un peu le même problème, semble-t-il... Les conventions de Geneviève, j'adore ! :-)

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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.