de Todd Phillips
avec : Joaquin Phoenix, Robert De Niro, Zazie Beetz, ...
De quoi ça parle ?
Arthur Fleck est une espèce de Travis Bickle version clown plutôt que chauffeur de taxi. Il a une vie de merde, il vit avec sa mère qui a un grain, et le sort s'acharne sur lui. Alors il va venger sa frustration en butant des gosses de riches, et s'attirer la sympathie de tout ce que Gotham compte de prolétaires bas du front.
Et c'est comment ?
- C'est frappant de voir tout ce que ce film a engendré comme récupération politique de tout bord, alors qu'il n'a pas tant de propos politique que ça.
- Ah bon ? Mais attends, la lutte des pauvres pour leur survie, arracher la morgue des riches, le capitalisme et ses ravages, tout ça c'est bien montré dans le film, quand même.
- Ben ouais mais le protagoniste lui-même n'en fait pas une affaire politique. Et la populace qui suit son exemple n'est présentée que comme une masse grouillante, pas comme une somme d'individus avec leurs affects, leurs désirs et leurs opinions.
Non, je maintiens qu'à part montrer un contexte capitaliste en enfonçant des portes ouvertes (houlala, couper les fonds sociaux ça met les pauvres dans la merde) le film n'a pas de propos politique.
- OK, vendu. Une fois qu'on a dit ça, il faut souligner évidemment la prestation de Joaquin Phoenix. Le rôle lui va comme un gant.
Checklist
Riches enfoirés : oui
Pauvres enfoirés : oui
Encore une version du trauma originel de Bruce Wayne : oui
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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.