États-Unis, 1994-2000
série créée par Martha Kauffman et David Crane
avec : Jennifer Aniston, Courteney Cox(-Arquette), Lisa Kudrow, Matt LeBlanc, Matthew Perry, David Schwimmer, ...
De quoi ça parle ?
Six personnes, deux appartements et un café.
Et c'est comment ?
Le réaliste : - Je ne vais pas vous faire l'affront de vous expliquer ce que c'est, vous en avez tous déjà vu au moins un épisode, alors passons directement aux impressions.
Le vieux : - C'est marrant, je regardais ça ado, puis jeune adulte. Ça faisait une éternité que j'en avais pas regardé et voilà : les personnages sont devenus des jeunes ! Autrefois c'était globalement des adultes à mes yeux, mais maintenant ils représentent une période de ma vie qui est nettement dans le passé, et ça m'a fait une impression bizarre.
L'influençable : - La perception qu'on peut avoir des personnages change aussi avec le temps, comme le spectateur change et comme l'air du temps change.
Par exemple, le personnage dont je me sentais le plus proche quand j'étais jeunot c'était Ross : emprunté, mal à l'aise, maladroit avec les filles. Mon regard d'aujourd'hui le voit nettement comme un mascu toxique, un incel à la noix. En toute honnêteté, je ressemble plus à un Chandler aujourd'hui (sauf que moi j'ai épousé Phoebe).
Et contre toute attente, le personnage le plus gentil, attentionné et bienveillant, c'est Joey.
Le Social Justice Warrior : - Sinon, sociétalement, la série est dans son jus. Si on peut lui savoir gré d'avoir mis sur la table des sujets comme l'homosexualité, les familles recomposées, la transidentité, etc, reconnaissons que le traitement n'en est pas toujours heureux (le mot "lesbienne" déclenche immédiatement des rires enregistrés, personne n'aimait Monica jeune et c'est normal c'est parce qu'elle était grosse, tout ça tout ça).
- Maintenant, très franchement, ça passe très bien les soirs d'insomnie. Et si après avoir bingé 6 saisons, j'ai un peu envie de passer à autre chose, j'y reviendrai, c'est sûr, pour regarder la fin.
Checklist
Singe, canard, coq : oui, oui, oui
Ugly naked guy : oui
Quatre mariages et un enterrement : le compte est bon
L'Anar de Droite: - Rarement une série aura fait autant de mal à l'Occident. Entre autres comportements déviants, tu peux être sûr qu'à la fin de la série tout le monde aura couché avec tout le monde ; pas une combinaison statistique n'aura été épargnée. Le stade d'après, c'est sans doute de s'envoyer leurs animaux de compagnie... mais force est de reconnaître que, n'ayant pas vu tous les épisodes, cette expérience-là a peut-être été tentée elle aussi ?
RépondreSupprimerMechanix