lundi 23 février 2015

Трудно быть богом (Il est difficile d'être un dieu), de Alexeï Guerman (2013)

Russie, 2013
Réalisation : Alexeï Guerman
Scénario : Alexeï Guerman et Svetlana Karmalita
d'après un roman de Arcadi et Boris Strougatski
avec : Leonid Iarmolnik, Dmitriy Vladimirov, Laura Lauri, ...

 De quoi ça parle ?


Houla, alors essayons. Sur une planète restée coincée dans un Moyen Âge obscurantiste se trouvent quelques savants terriens. Don Rumata, l'un d'eux, se fait passer pour un demi-dieu.

Et c'est comment ?


Le râleur : - Putain c'est long !

Le cinéphile : - Certes 2h50 en noir et blanc ça peut rebuter mais la cinématographie est exceptionnelle. Des plans-séquences extrêmement longs, une netteté d'image à tomber par terre...

- Pour voir très nettement de la morve et du caca !

- Oui, on est clairement devant un film charnel, où les fluides corporels ont une grande importance.

- Et où on n'y comprend rien.

La larve : - Faut reconnaître que j'ai fermé les yeux un moment.

- Oui, bien sûr. C'était déjà tendu de comprendre chaque scène, alors de là à comprendre le film dans son ensemble, c'était mission impossible.

- On peut le recommander à titre de curiosité quand même.


Note globale : 3/6
Note de l'obsédé : 3/6
Test de Bechdel : 0/3
Nez arrachés : 2 (merci à kraanos pour le comptage)
Forçages de ceinture de chasteté : 1

On peut jeter un œil ? 


2 commentaires:

  1. Oui j'ai compté deux nez arrachés, avec morceau de nez et de morve collés aux doigts.
    Au troisième nez, il lui a juste brisé sans arrachage, y a pas à dire c'est plus sport.

    Sinon je rajouterais à ta prose, qu'on a vu ce film en salle, et que sur grand écran, ca faisait déjà mal aux yeux, mais au moins, c'était grand. Sur un écran de PC à regarder entre le café et le chiard qui gueule, je suis pas sur que ce soit faisable.

    Parce qu'il faut dire, dans les trucs bien mauvais, que y a dans beaucoup de plans tout le temps des trucs et des machins et des gens qui passent devant la caméra, alors que y a plein de monde et de détails partout derrière, que ca fait un peu mal à la tête.
    Ah ouais puis le russe, c'est pas audible comme langue, tu bites rien faut lire tout ses sous-titres de merde, alors que le décor, les costumes et les personnages sont super.
    De plus, c'est pas parce que tu as lu tous les sous-titres, que tu arrives à raccrocher beaucoup de lignes sur les 20 que doivent comporter le scénario.

    Une mention spéciale pour la scène de fin, avec le gamin qui se fait reprendre sur "on dit pas pisser, mais faire pipi" !
    Ca nous a fait rire après tant de boue, de merde, de morve, de boue noire, de bois, de cuir, de boue molle, de gros plans, de longs plans séquence, de boue dure etc ...
    Bref la prochaine fois, je propose que à découvrir des trucs, on aille se faire un porno dans un vrai cinéma.
    En groupe, bien sur :D

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    1. Houla, c'est une bonne idée, mais sur Toulouse va falloir bien chercher.
      A mon avis il faut guetter le programme de la cinémathèque parce que c'est le seul endroit où on peut espérer voir projeter un porno en salle par chez nous.

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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.