jeudi 11 mai 2017

Les Schtroumpfs et le Village perdu (Smurfs : The Lost Village), de Kelly Asbury (2017)

États-Unis, 2017
Réalisation : Kelly Asbury
Scénario : Stacey Harman et Pamela Ribon
d'après les personnages créés par Peyo

De quoi ça parle ?


La Schtroumpfette a une crise d'identité. Ce qui l'amène à prendre des risques inconsidérés et à découvrir un village de filles schtroumpfs.


Et c'est comment ?


Le féministe : - Le film commence par nous rappeler comment ce vieux réac misogyne de Peyo a imaginé la création de la Schtroumpfette (créée à partir de glaise par Gargamel pour foutre la merde parmi les schtroumpfs, relisez l'excellent album réactionnaire et misogyne La Schtroumpfette si vous trouvez que le film est un peu rude, vous verrez, c'est pire, seule la chirurgie esthétique y rend les femmes au moins un  peu supportables).



L'obsédé : - Arrête de charrier, le concept du film est justement de montrer que la Schtroumpfette est super douée et fait plein de trucs. Le questionnement de départ étant que "Schtroumpfette" n'apprenait rien sur sa personnalité contrairement aux schtroumpfs costaud, maladroit, paysan, mangeur de tables (oui !), farceur, coquet, etc, le film nous envoie comme message qu'être une meuf, c'est varié et qu'on peut aller dans la direction que l'on souhaite. En plus on voit même pas ses boobs.



- Oui mais non. Parce que si le film est tout à fait conscient des stéréotypes de genre et s'en amuse, il ne les dénonce à aucun moment, voire les renforce. Quand on voit comment se comporte Bouton d'Or en parlant sans arrêt de ses robes, on a compris. Même Tempête est un stéréotype de warrior girl à la Xena la guerrière.

- Ah tiens, elles ont des noms de poneys ?

- Ajoutons à cela une morale gnangnan, et on a un film auquel on n'est pas obligé d'emmener nos mômes.



On peut jeter un œil ? 

 



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