lundi 6 avril 2015

SylveLarme (ElfSorrow), Les Légendes des Ravens t.1, de James Barclay (2002)

Angleterre, 2002
de James Barclay

De quoi ça parle ?


La plus célèbre bande d'aventuriers de Balaïa a du pain sur la planche. Ils ont prévu, entre autres, de restaurer la magie de l'Unique, de ressusciter le collège de Julatsa, de sauver des dragons et de libérer les Protecteurs de leur emprise démoniaque (non ? si, si !). Mais d'autres urgences vont se mettre en travers de leur chemin, en particulier le fait que les Elfes succombent à une terrible et incompréhensible maladie depuis que leur temple a été profané.


Et c'est comment ?


Le rôliste : - On entame la deuxième saga où l'on suit les Ravens, et comme précédemment, ce n'est pas excellemment bien écrit.
Les rôlistes verront quand même dans les Ravens de parfaits PJ, soudés quand il le faut, et n'hésitant pas à s'envoyer des vannes le reste du temps, sans rechigner aux jeux de mots pourris. Une vraie ambiance de JdR.
L'ambiance de l'histoire est assez sombre, le destin du monde est, comme d'habitude, entre les mains de nos héros, et, comme d'habitude, ils ne vont pas tous survivre aux épreuves qui les attendent. Et les gens qu'ils aiment non plus, on n'est pas chez les Bisounours. On commence cependant à voir quelques constantes dans la structure des scénarios, qui font craindre que ça tourne en rond si ça continue trop longtemps : Cet ennemi est vraiment fort et intelligent, on va l'affronter tout en le respectant, puis on va devoir s'allier pour contrecarrer un danger plus grand encore, et à la fin, il va peut-être rejoindre les Ravens si il ne s'est pas sacrifié pour la bonne cause.

M'enfin bon, dans l'ensemble ça tient debout quand même.

Note globale : 3/6


Premier paragraphe


Le Guerrier Inconnu immobilisa son cheval au sommet d'une crête qui surplombait le port lacustre d'Arlen. Dans la pénombre croissante, la bataille faisait rage dans ces rues jadis paisibles. Des bâtiments brûlaient partout en ville, et un nuage de fumée venait épaissir la brume. L'écho du grondement et du craquement des sorts - bleus pour Xetesk, orange pour Dordover - se répercutait contre les montagnes qui se dressaient plus au nord. Bien qu'à demi étouffés par le brouillard, les hurlements des hommes et le fracas des armes parvenaient aux oreilles de l'Inconnu.

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