lundi 24 novembre 2014

Starmania, de Michel Berger et Luc Plamondon, version de 1989


De quoi ça parle ?


L'anarchiste : - Le futur. L'an 2000 (ouais, carrément le futur quoi). Dans un monde hyperurbanisé et souterrain. D'un côté, les Étoiles Noires, dangereux voyous en blouson de cuir ;  de l'autre Zéro Janvier, riche homme d'affaires réactionnaire en course pour devenir Président de l'Occident. Le tout sur fond de star-system et de télé-réalité.

Et c'est comment ?


- Ça touche juste sur des problématiques encore d'actualité. On ferait tout pour passer à la télé. On institue un état policier au nom de la sécurité. 
Je vous mets au défi de ne pas penser à un autre président obsédé par son image qui épouse une top-model/chanteuse.
Alors oui, certes, c'est parfois naïf.

Le romantique : - Mais c'est beau ! Ces interprètes arrivent à me faire frissonner même avec des paroles cucul-la-praline (oui y'en a, faut pas rêver, tous les morceaux ne sont pas des chefs-d’œuvres). J'ai du le voir 200 fois quand j'étais gosse, et je ne m'en lasse toujours pas.

L'obsédé : - Vivement recommandé à tous les fétichistes des coiffures des années 80.

Le féministe : - Ici, les femmes peuvent être aussi idéalistes/amoureuses/ambitieuses/pourries que les hommes. Il n'est toutefois pas une seule fois question qu'une femme puisse tenter d'être Présidente de l'Occident, faut pas déconner quand même.

Le curieux : - C'est moi qui me charge désormais du test de Bechdel, qui relève après tout plus de la curiosité que de l'analyse antisexiste. Cette œuvre le passe à 3/3, mais de justesse, sur un seul petit échange. Il me reste encore à trouver un film qui le passe autrement que sur le fil du rasoir.

Le spectacle en entier







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L'anarchiste : - Tu veux dire un truc ? Tu veux que je te prête ma VHS ? C'est ici que ça se passe. Exprime-toi. À priori je ne modère pas les commentaires. Ne m'y force pas, merci. Bisous.